L’ex-président Issoufou « le cerveau », selon la fille de Bazoum

Hinda Bazoum a accusé vendredi 27 avril 2024, le prédécesseur de son père à la tête de l’État, Mahamadou Issoufou, d’être « le cerveau » du coup d’État militaire qui l’a renversé fin juillet 2023. Dans une tribune publiée par la presse nigérienne, Hinda Bazoum confie que le prédécesseur de Mohamed Bazoum à la tête de l’État nigérien avait comme stratégie de « protéger ses intérêts personnels », mais surtout de revenir au pouvoir après la transition militaire. « À son comportement, tout d’abord. Il n’a jamais condamné le putsch. Pire, il s’affiche même aux côtés des putschistes. Il est allé présenter ses vœux pour l’Aïd et saluer [le général] Tiani au palais présidentiel. Quel démocrate fait ça ? Il était l’ami de notre père, mais n’a fourni aucun effort pour lui. Il n’a jamais cherché à le rencontrer ni à exiger sa libération. Il n’a jamais cherché à rentrer en contact avec nous, les enfants », déclare-t-elle sur Rfi au micro de Christophe Boisbouvier ». Avant d’ajouter :« Mon père était sûrement devenu trop gênant pour les gens de son clan. Du temps de mon père, il faut dire que la lutte contre la corruption était bien lancée. Elle avait permis l’arrestation de 40 cadres par la justice, dont les membres du parti PNDS de mon père, ce qui est inédit au Niger et qui prouve que la justice était indépendante. Il était en train de mettre fin à l’affairisme, à la gabegie au sommet de l’État. Et c’est là qu’Issoufou s’est senti en danger ».

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