Le commissaire Maxime Adjidowé de Kompa se trouve sous les projecteurs depuis son arrestation le 16 mai 2024 dans le cadre d’une affaire complexe mêlant vol de pagnes, rançonnement et abus de pouvoir. Le mardi 21 mai 2024, il a été déféré devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET), en même temps que quatre autres fonctionnaires de la police républicaine. L’un des accusés a admis que le commissaire Adjidowé aurait profité financièrement pour faciliter la libération de suspects en garde à vue. Deux des fonctionnaires ont été maintenus en détention préventive tandis que les deux autres ont été remis en liberté en attendant leur procès, prévu pour le 30 mai 2024. Les soupçons qui pèsent sur le commissaire Adjidowé incluent des allégations de trafic d’influence, notamment d’avoir autorisé la libération de suspects contre paiement, sans autorisation officielle. Cependant, il rejette fermement ces accusations. Cette affaire révèle une faille dans la supervision des activités policières et souligne l’importance de la transparence et de la responsabilité dans l’application de la loi.

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