Malgré l’interdiction clairement établie par le ministère de tutelle, la persistance de la vente de boissons alcoolisées en sachets à Natitingou et Boukoumbé soulève des préoccupations quant à l’efficacité des mesures de répression et de dissuasion mises en place. Ces saisies récentes mettent en lumière les lacunes dans l’application de la réglementation et la nécessité de renforcer les contrôles sur le terrain. Il est évident que l’interdiction seule n’est pas suffisante pour mettre fin à ce commerce illicite. Des efforts supplémentaires sont nécessaires pour sensibiliser les commerçants et les consommateurs aux dangers associés à la consommation de ces boissons en sachets, notamment en termes de santé publique et de sécurité alimentaire. De plus, il est impératif que les autorités locales intensifient leurs efforts de surveillance et de répression, en menant des opérations ciblées de contrôle dans les zones à risque. La convocation des propriétaires de boutiques épinglés pour la suite de la procédure est une première étape importante dans la lutte contre ce phénomène, mais il est crucial de veiller à ce que des sanctions dissuasives soient effectivement appliquées. Enfin, ces saisies soulignent également la nécessité d’adopter une approche holistique dans la lutte contre la vente illicite de boissons alcoolisées en sachets, en impliquant non seulement les autorités gouvernementales, mais aussi les acteurs de la société civile, les organisations de consommateurs et les communautés locales dans des initiatives de sensibilisation et de prévention.
Natitingou et Boukoumbé : malgré l’interdiction, la vente de boissons alcoolisées en sachets persiste
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