La 6ème édition du forum “Notre Futur/Dialogue Afrique-Europe” a été lancée hier à Cotonou, avec pour thème principal “La langue française pour quoi faire ?”.

Cet événement rassemble des experts, chercheurs, artistes, activistes, entrepreneurs et jeunes venus de plusieurs pays d’Afrique et d’Europe pour discuter de la place de la langue française sur le continent africain.

À travers des enjeux tels que “La langue française entre propriété et appropriation”, “La langue française dans le dialogue social et politique”, “La langue française, langue professionnelle d’activité économique” et “La langue française dans le champ de la créativité et de l’expression culturelle”, le forum propose des débats publics, un hackathon, des ateliers et des tables rondes pour explorer les opportunités et les défis liés à l’utilisation du français en Afrique.

La cérémonie d’ouverture s’est déroulée au Palais des congrès de Cotonou, marquant le début de trois jours de débats et d’échanges organisés par l’Institut français. Elle a également permis à une dizaine de “voix de leaders” de souligner l’importance et l’utilité de la langue française en Afrique.L’écrivaine béninoise Carmen Toudonou a partagé comment la langue française lui a ouvert des portes dans son parcours personnel.

Kmal Radji a quant à lui souligné que l’Afrique est marquée par une pluralité de langues, avec le français et l’anglais souvent imposés plutôt que choisis.La cérémonie inaugurale a également été marquée par une causerie sur le thème “Comment délier la relation à la langue française de la relation à la France ?”, animée par Thanguy Agoï.

Ces échanges promettent d’enrichir les réflexions et de stimuler les actions visant à valoriser la langue française en Afrique.

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