Au Burkina Faso, l’inquiétude grandit alors que trois journalistes restent introuvables. Kalifara Séré, Adama Bayala et Serge Oulon ont disparu ces dernières semaines, plongeant le monde des médias et des droits humains dans l’angoisse. L’association Reporters sans frontières tire la sonnette d’alarme et interpelle les autorités de transition burkinabè pour faire la lumière sur ces enlèvements.
Kalifara Séré, connu pour ses chroniques sur la chaîne BF1, a été vu pour la dernière fois le 19 juin, après une audition policière. Adama Bayala, collègue de Séré, est porté disparu depuis le 28 juin. Quant à Serge Oulon, directeur de publication de L’Événement, il a été enlevé le 24 juin par des individus se réclamant de l’Agence nationale burkinabè de renseignements.
Ces disparitions s’ajoutent à une série inquiétante d’enlèvements d’activistes et de défenseurs des droits humains, instaurant un climat de peur et d’autocensure qui menace la liberté de la presse au Burkina Faso. Les autorités doivent agir rapidement pour garantir la sécurité des journalistes et assurer un environnement propice à l’exercice de la liberté d’expression.