Les dirigeants des 32 pays membres de l’OTAN se sont réunis à Washington du 9 au 11 juillet pour célébrer le 75e anniversaire de la signature du traité de l’Atlantique. Ce sommet revêt une importance particulière alors que l’Ukraine fait face à des défis majeurs liés à la Russie et que des incertitudes planent autour de la politique étrangère de l’administration Biden.
L’Ukraine est confrontée à un conflit persistant avec la Russie depuis l’annexion de la Crimée en 2014. Cette situation a conduit à une instabilité dans la région et à une détérioration des relations entre l’Occident et la Russie. Lors du sommet de l’OTAN, la question de la sécurité en Ukraine et la réponse de l’alliance face à l’agression russe ont été au cœur des discussions.
Depuis le début du conflit, l’OTAN a apporté un soutien politique et militaire à l’Ukraine. Des exercices conjoints ont été organisés, des sanctions ont été imposées à la Russie et des mesures de renforcement de la sécurité ont été mises en place. Lors du sommet, les dirigeants de l’OTAN ont réaffirmé leur soutien à l’Ukraine et ont discuté des moyens de renforcer davantage cette coopération.
L’arrivée de Joe Biden à la présidence des États-Unis a suscité des interrogations quant à la politique étrangère américaine vis-à-vis de l’Ukraine. Alors que l’administration précédente avait adopté une position ferme à l’égard de la Russie, il reste à voir quelle sera la position de Joe Biden. Les dirigeants de l’OTAN ont profité de ce sommet pour échanger avec le président américain sur les enjeux régionaux et les attentes de l’alliance vis-à-vis de la Russie.