Une affaire judiciaire captivante a émergé devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) ce lundi 8 juillet 2024, impliquant un exportateur agricole béninois accusé par des créanciers indiens. Ces derniers affirment que l’exportateur a reçu la somme colossale de 800 millions de francs CFA pour des noix de cajou qu’il aurait omis de livrer conformément aux termes convenus.
Lors de son témoignage émouvant devant le tribunal, l’exportateur a vigoureusement défendu son innocence. Il a expliqué que la non-livraison des noix de cajou aux plaignants découle d’une contrainte majeure : l’absence d’une autorisation ministérielle cruciale nécessaire pour finaliser la transaction. Toutefois, il a reconnu avoir vendu les mêmes noix de cajou à d’autres entrepreneurs indiens, ces derniers étant en possession des autorisations adéquates, bien que les ventes aient été conclues sous forme de crédit.
Le drame s’intensifie lorsque l’exportateur a assuré son intention de rembourser intégralement les 800 millions de FCFA à ses créanciers indiens d’ici la fin du mois d’avril. Malheureusement, avant qu’il puisse honorer cet engagement crucial, il a été appréhendé par les autorités, entraînant ainsi une série de complications imprévues dans cette affaire complexe.
Les avocats de l’exportateur ont vigoureusement plaidé en faveur d’une libération provisoire de leur client. Ils ont offert en garantie l’une des précieuses propriétés de l’accusé dans l’espoir d’obtenir une décision favorable. Cependant, leurs efforts ont été vains, le ministère public ayant catégoriquement rejeté leur demande de mise en liberté sous caution. Face à ce tournant déterminant, le tribunal a décidé de renvoyer le dossier pour une nouvelle audience prévue le 5 août prochain.