La recherche d’un Premier ministre de gauche se poursuit cette semaine, mais les dirigeants du Nouveau Front populaire peinent à trouver un consensus. Les tractations se poursuivent au sein de l’échiquier politique, avec des discussions en cours à gauche, au centre et à droite.
Le Rassemblement national, dirigé par Marine Le Pen, a déjà annoncé qu’il censurerait tout gouvernement comprenant des membres de La France insoumise (LFI) et des écologistes. Cette déclaration souligne les difficultés auxquelles la gauche est confrontée pour former un gouvernement stable. Malgré les tensions, les leaders du Nouveau Front populaire restent optimistes et affirment qu’un accord sur le choix du Premier ministre est imminent. Manon Aubry, eurodéputée LFI, a déclaré qu’il ne s’agissait plus que d’une question d’heures.
De son côté, Gérard Larcher, président du Sénat et membre des Républicains (LR), a exprimé sa compréhension quant à la prudence d’Emmanuel Macron dans le choix de son Premier ministre. Il a également suggéré que cette décision soit prise après les Jeux olympiques de Paris en 2024.
Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, a appelé Emmanuel Macron à « sortir du déni » et à respecter le résultat des urnes. Elle a averti que l’absence de respect pour les élections risquait de plonger le pays dans le chaos.
Alors que les négociations se poursuivent, la gauche espère toujours voir apparaître une fumée blanche, signe d’un accord imminent sur le choix d’un Premier ministre. Cependant, les obstacles persistants laissent planer le doute quant à la capacité de la gauche à former un gouvernement solide dans les jours à venir.