Le chef de la police kényane, Japhet Koome, a remis sa démission après les violentes manifestations qui ont secoué le pays en réaction à un projet controversé de loi de finances. Ces manifestations, qui ont eu lieu il y a plus de deux semaines, ont entraîné la mort de 39 personnes selon l’agence officielle de protection des droits humains.

Les forces de l’ordre ont été critiquées pour leur recours à la force excessive, y compris des tirs à balles réelles lors des affrontements avec les manifestants. Les organisations de défense des droits de l’homme ont demandé des enquêtes sur ces incidents. La démission du chef de la police fait suite au limogeage de la majorité du gouvernement par le président kényan William Ruto. Ce dernier avait également annoncé le retrait du projet de loi de finances en réponse à la pression de l’opinion publique.

Ces événements soulignent les tensions sociales et politiques croissantes au Kenya, où les manifestations contre la vie chère et les projets gouvernementaux contestés ont entraîné des violences par le passé. La réforme des forces de l’ordre et des institutions gouvernementales est désormais plus que jamais nécessaire pour restaurer la confiance du public et assurer la sécurité et la stabilité du pays.

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