Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a prononcé un discours devant le Congrès américain, affirmant que la « victoire » d’Israël dans la guerre à Gaza serait aussi une victoire pour les États-Unis. Malgré les milliers de manifestants rassemblés pour protester contre son discours et réclamer un cessez-le-feu, Netanyahu a appelé les deux pays à « rester unis » face aux défis posés par l’Iran et les forces terroristes au Moyen-Orient.
Dans son discours, Netanyahu a souligné que l’Iran, avec son « axe de la terreur », défiait les États-Unis, Israël et leurs alliés arabes. Il a insisté sur le fait que cette confrontation n’était pas un choc de civilisations, mais plutôt un affrontement entre la barbarie et la civilisation. Le Premier ministre israélien a également défendu l’armée israélienne et a exhorté les États-Unis à continuer à soutenir Israël en débloquant une nouvelle aide militaire.Netanyahu a également évoqué la vision d’un Gaza démilitarisé et « déradicalisé » après la guerre, exprimant sa confiance quant à l’issue des négociations pour la libération des otages détenus par le Hamas.
Ce discours devant un Congrès américain divisé a suscité des réactions contrastées, avec des applaudissements nourris de la part des élus républicains et des critiques de la part de certains membres de l’opposition. Alors que les manifestants expriment leur désir de voir un cessez-le-feu immédiat, Netanyahu a souligné l’importance de la coopération entre les États-Unis et Israël pour garantir la sécurité et la stabilité de la région.