Au Venezuela, le régime de Nicolas Maduro intensifie sa répression en ciblant désormais les ONG et les réseaux sociaux. L’Assemblée vénézuélienne, contrôlée par le parti au pouvoir, a approuvé en urgence une série de lois visant à réguler ces organisations et plateformes en ligne accusées de promouvoir la violence et la haine sur le territoire national.

Pour le président de l’Assemblée, Jorge Rodriguez, ces mesures visent à protéger la population vénézuélienne des idées fascistes et haineuses propagées par certaines organisations et individus. Cette offensive juridique s’inscrit dans la continuité de la répression post-électorale qui a vu l’arrestation de plusieurs dirigeants et militants politiques opposés au gouvernement en place.

Cette nouvelle étape de la répression inquiète les défenseurs des droits de l’homme et de la liberté d’expression qui dénoncent une instrumentalisation de la loi pour museler toute forme d’opposition. L’interdiction récente de l’accès à un réseau social démontre la volonté du pouvoir de contrôler l’information et de réduire au silence toute voix dissidente.

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