Le candidat à la présidentielle tunisienne du 6 octobre, Ayachi Zammel, a été interpellé pour des soupçons de falsification de parrainages. Son arrestation fait suite à celle de la trésorière de son parti, Siwar Bargaoui, pour des accusations similaires. Zammel a été conduit au poste de la Garde nationale à Tebourba, près de Tunis.
Zammel, chef d’un petit parti libéral, figure parmi les trois candidats retenus par l’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections (Isie) le 10 août. Cependant, le Tribunal administratif a récemment accepté les recours de trois candidats rejetés auparavant, ce qui pourrait remettre en question la liste définitive des candidats.
Cette arrestation soulève des questions sur le processus électoral en Tunisie, notamment après les critiques de l’ONG Human Rights Watch sur les poursuites judiciaires à l’encontre de plusieurs candidats. Certains ont été emprisonnés, les empêchant ainsi de se présenter à l’élection présidentielle.