Le procès relatif aux soupçons d’emplois fictifs d’assistants parlementaires européens du Rassemblement National et de sa présidente Marine Le Pen a pris fin ce mercredi 27 novembre. La présidente du tribunal a annoncé que le jugement sera rendu le 31 mars.
Ce procès a mis en exergue des accusations graves concernant des pratiques présumées d’emplois fictifs au sein du RN, impliquant aussi des membres éminents du parti. Au total, 25 prévenus, dont Marine Le Pen, ont été appelés à la barre pour défendre leur dossier devant le tribunal.
Marine Le Pen, qui a eu l’opportunité de s’exprimer une dernière fois, a choisi de ne pas prononcer de mots de conclusion, restant à l’écart des médias et offrant un silence qui a intrigué bon nombre d’observateurs. Son absence de commentaire pourrait être interprétée comme une stratégie de défense, alors que l’attente du jugement se fait pressante.
Les avocats des prévenus, tout comme les représentants du parti, continuent de maintenir leur innocence face aux accusations. Les décisions du tribunal, attendues dans plusieurs mois, pourraient avoir des conséquences significatives sur l’avenir politique du Rassemblement National.