Les États-Unis se sont réunis aujourd’hui pour rendre un dernier hommage à l’ancien président Jimmy Carter, décédé le 29 décembre 2024 à l’âge de 100 ans. Les funérailles nationales, qui se sont tenues à la cathédrale nationale de Washington, ont été marquées par la présence des quatre autres anciens présidents encore en vie, témoignant de l’impact durable de Carter sur la politique américaine.
Au cours de la cérémonie, le président Joe Biden a prononcé un éloge funèbre poignant, insistant sur la nécessité de résister à la haine et à l’abus de pouvoir, des thèmes chers à Carter. « Nous avons le devoir de ne pas laisser de place à la haine », a déclaré Biden, soulignant la « force de caractère » de son prédécesseur. En écho à ses valeurs, il a rappelé l’importance de la compassion et de l’intégrité dans le service public.
Les funérailles, qui ont suivi plusieurs jours de deuil national, ont vu des milliers d’Américains se recueillir en silence devant le cercueil drapé des couleurs nationales. L’atmosphère était empreinte de respect et de gratitude, les citoyens se rappelant le leadership de Carter lors de moments cruciaux de l’histoire du pays.
Les cercueils des anciens présidents, dont ceux de Dwight Eisenhower et Ronald Reagan, ont également été honorés dans ce lieu symbolique, renforçant le sentiment d’unité et de respect pour le service public. Environ 3 000 personnes ont assisté à la cérémonie, témoignant de l’importance de l’héritage de Carter.
Joe Biden, qui a révélé que Carter lui avait demandé de prononcer son éloge, a évoqué leur amitié de longue date. « Carter était un homme droit », a-t-il affirmé, insistant sur sa vision du monde ancrée dans le cœur plutôt que dans l’esprit. Les drapeaux des États-Unis seront en berne pendant trente jours en l’honneur de cet homme dont le dévouement et l’humanisme ont marqué des générations.
