Dans un tournant significatif dans le conflit israélo-palestinien, le gouvernement israélien a approuvé, au cours de la nuit de vendredi à samedi, un accord de trêve avec le Hamas. Cet accord, qui prévoit la libération d’otages israéliens en échange de la libération de prisonniers palestiniens, marque un potentiel répit dans les hostilités qui ont dévasté la région ces dernières semaines.
Un bref communiqué officiel du gouvernement israélien a confirmé cette décision stratégique, qui fait suite aux recommandations du cabinet de sécurité israélien. Une liste de 33 otages, susceptibles d’être libérés par phases, a été publiée, suscitant l’espoir au sein des familles concernées, qui ont été officiellement informées. Cependant, des questions demeurent quant à l’état de santé et à la vie de ces otages, alors que l’incertitude plane sur leur sort.
Conformément aux informations fournies par un responsable militaire israélien, trois points d’accueil ont été aménagés le long de la frontière avec Gaza. Ces points serviront à accueillir les otages, qui, après leur libération, seront pris en charge par des équipes médicales et transférés vers des hôpitaux pour des soins appropriés. Les premières libérations devraient inclure trois femmes israéliennes, comme l’ont révélé deux sources proches du Hamas.
Cependant, malgré l’annonce de la trêve planifiée, l’armée israélienne a continué ses frappes aériennes concernant des cibles dans la bande de Gaza, faisant plus de 100 victimes du côté palestinien depuis mercredi dernier, d’après des rapports des services de secours. Ce décalage entre les négociations pour la paix et la violence persistante souligne la complexité de la situation sur le terrain.
Le début de la trêve est prévu pour dimanche, coïncidant avec l’investiture du président américain élu, Donald Trump, un moment chargé de symbolisme politique. Alors que le monde surveille de près les développements dans la région, les attentes sont élevées quant à la possibilité d’une paix durable.
