Une première étape vers la résolution de la crise israélo-palestinienne ? Le Hamas a annoncé ce mardi que quatre corps d’otages israéliens seraient rendus à Israël jeudi 20 février. C’est la première fois depuis le cessez-le-feu du 19 janvier que des corps sans vie d’otages sont rendus. L’État hébreu a confirmé la réception de ces restes, mais sans donner plus de détails.

L’annonce du Hamas inclut la restitution de Shiri Bibas et de ses deux fils, Kfir et Ariel, dont le sort était devenu une symbole d’angoisse pour la nation israélienne. Le père, Yarden Bibas, avait été libéré le 1er février. Alors que l’espoir de les revoir vivants est désormais mince, la famille Bibas se montre prudente, ne souhaitant pas se prononcer avant une confirmation officielle. « Nous n’avons encore aucune confirmation à ce sujet », souligne-t-elle. Cette réaction reflète la méfiance et la douloureuse incertitude qui entourent ce processus.

Cette restitution de corps marque un pas, certes symbolique, vers la mise en œuvre du cessez-le-feu. Cependant, elle ne résout pas l’avenir incertain du conflit. Les négociations doivent reprendre cette semaine, selon Gideon Saar, ministre israélien des Affaires étrangères, pour la deuxième phase négociée, qui vise la libération de tous les otages et la fin de la guerre. La première phase visait, entre autres, l’arrêt des combats.

Israël exige une démilitarisation totale de Gaza, une condition qui ne fait pas l’unanimité dans la région. Les États-Unis, avec le soutien du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, envisagent un projet jugé controversé par les pays arabes : installer Gaza sous contrôle américain et expulser les 2,4 millions d’habitants. Cette proposition suscite une forte opposition, laissant planer un doute sur le devenir de la bande de Gaza et la poursuite des négociations.

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