L’ancien président brésilien Jair Bolsonaro et 33 autres individus ont été inculpés mardi par le parquet pour un projet présumé de coup d’État visant à empêcher l’accession au pouvoir de son successeur, Luiz Inácio Lula da Silva, après les élections de 2022.

Dans un communiqué officiel, le ministère public affirme que Bolsonaro et ses co-accusés ont «incité et exécuté des actes contraires aux trois pouvoirs et à l’État de droit démocratique». Cette accusation grave marque une étape importante dans l’enquête sur les événements qui ont suivi la défaite électorale de l’ex-président d’extrême droite.

Les détails précis des accusations ne sont pas encore disponibles. Cependant, on suppose que les actes reprochés incluent des actions visant à entraver ou à perturber le processus démocratique, potentiellement par la diffusion de fausses informations, la mobilisation de partisans et des appels à la contestation des résultats.

Les 33 autres suspects sont issus d’horizons variés et identifiés comme des acteurs potentiels de ce projet. Ils pourraient avoir joué des rôles de soutien logistique, de diffusion d’informations ou de mobilisation de personnes.

Cette inculpation intervient alors que le Brésil se trouve au milieu d’un climat politique tendu. La victoire de Lula a été suivie de manifestations et de doutes de la part d’une partie des partisans de Bolsonaro. De nombreuses enquêtes sont actuellement menées sur les événements qui ont suivi le scrutin, et celles-ci semblent maintenant mettre un point final aux spéculations sur l’étendue des actions mises en œuvre par le camp de l’ancien président et ses relais.

Les avocats de Jair Bolsonaro n’ont pas encore réagi officiellement à cette inculpation. Il est fort probable qu’ils contestent ces accusations et demanderont la nullité de l’acte d’accusation.

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