Le 4 mars 2025, le député de la transition, Lionel Engonga, a déposé une proposition de loi d’amnistie visant à libérer les trois militaires impliqués dans le putsch de 2019 au Gabon. Selon Engonga, l’objectif de cette initiative est de favoriser la réconciliation nationale et de marquer le début d’une nouvelle ère pour le pays.
Lors de son annonce, le député a souligné que ces militaires, toujours incarcérés après six années de détention, ont joué un rôle déterminant dans l’évolution politique du Gabon. « Ces trois militaires ont pavé la voie au Gabon d’aujourd’hui », a-t-il déclaré, insistant sur le fait que leur emprisonnement repose sur les mêmes faits qui ont finalement conduit à la libération du pays le 30 août 2023.
Engonga a exprimé l’idée que la libération des meneurs du putsch serait un geste symbolique fort, démontrant l’engagement du Gabon vers un renouveau politique et une réconciliation entre ses citoyens. « Le but final de cette proposition d’amnistie est de réconcilier les Gabonais et d’ouvrir une nouvelle page dans l’histoire de notre nation », a-t-il ajouté.
Les trois militaires en question ont été emprisonnés pour leur rôle dans la tentative de renversement du pouvoir en 2019. Leur libération constituerait un acte fort en faveur de la paix sociale, selon Engonga, qui considère ce geste comme un pas nécessaire pour tourner la page des tensions politiques passées.
Cette proposition intervient dans un contexte où le Gabon, après les récents changements politiques et la libération du pays en 2023, s’efforce de restaurer un climat de stabilité et de cohésion nationale. Le projet de loi devrait désormais être examiné par les autorités compétentes avant d’être soumis à un vote à l’Assemblée nationale.