Une fuite de gaz a été détectée dans l’un des puits offshore du projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA), situé au large des côtes du Sénégal et de la Mauritanie. Ce mercredi, l’information a été confirmée par l’entreprise BP, le principal actionnaire et l’un des opérateurs du projet gaziers, sur les ondes de RFI. Bien que l’incident ait suscité des inquiétudes, BP assure que l’impact environnemental devrait être « négligeable ».

L’exploitation de cette ressource gazière, qui avait été retardée à plusieurs reprises, avait enfin commencé en décembre 2024 après une série de retards. Le début de la production avait initialement été prévu pour 2022, mais il a été reporté successivement à 2023 puis à 2024 en raison de difficultés opérationnelles. Les retards ont soulevé des questions sur les surcoûts associés à ces ajournements, et des audits sont en cours pour évaluer les conséquences financières.

Selon BP, des « analyses techniques, une surveillance et des inspections visuelles » sont en place pour évaluer et contrôler la situation. L’entreprise se veut rassurante, affirmant que la fuite, bien qu’inquiétante, ne devrait pas causer de dommages importants. Cependant, la situation demeure préoccupante. Un expert du secteur a indiqué que bien que ce type d’incident soit rare, il n’est pas impossible, et que l’ampleur de la fuite ne pourra être pleinement déterminée tant que sa localisation exacte n’est pas identifiée.

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