Deux jours après l’enlèvement de Claudia Abbt, une citoyenne suisse de 67 ans, à son domicile d’Agadez, dans le nord du Niger, les autorités ont lancé une enquête de grande envergure pour tenter de retrouver sa trace. Cet enlèvement intervient trois mois après celui d’une ressortissante autrichienne, Eva Gretzmacher, dans la même ville et dans des conditions similaires.
Selon l’Agence nigérienne de presse (ANP), les forces de défense et de sécurité mènent des opérations pour retrouver la trace de Claudia Abbt dans toute la région d’Agadez, une vaste zone désertique proche de la Libye, de l’Algérie et du Mali. Les autorités procèdent à des fouilles minutieuses des lieux considérés comme suspects et à des contrôles des véhicules.
Le gouverneur de la région d’Agadez, le général de brigade Ibra Boulama Issa, a annoncé le déploiement d’un important dispositif pour traquer les ravisseurs de Claudia Abbt dès le lendemain de sa disparition. La population locale se mobilise également pour apporter son aide aux recherches.
Claudia Abbt, mariée à un Nigérien et installée à Agadez depuis plusieurs années, a fondé une association pour soutenir les artisans locaux. Son enlèvement n’a pas été revendiqué à ce stade, pas plus que celui d’Eva Gretzmacher, toujours aux mains de ses ravisseurs à ce jour.