Dans un discours marquant, l’ancien président Joe Biden a critiqué son successeur Donald Trump lors de sa première apparition publique depuis son départ de la Maison Blanche. Ce discours, prononcé devant une assemblée de défenseurs des droits des Américains en invalidité, a mis en lumière les enjeux cruciaux liés aux aides sociales et à la Sécurité sociale.
Biden a ouvert son intervention en mettant en garde les Américains contre ce qu’il appelle le « complexe techno-industriel », tout en évoquant les conséquences désastreuses des politiques de la nouvelle administration. « Cela ne fait pas encore 100 jours et cette nouvelle administration a fait tant de dégâts et tant de destruction », a-t-il déclaré, appelant à une vigilance accrue face aux changements en cours.
L’ancien président a particulièrement souligné les menaces pesant sur la Sécurité sociale, une agence fédérale qui assure la distribution des retraites publiques et des pensions d’invalidité à plus de 68 millions de bénéficiaires. Biden a dénoncé les licenciements de 7 000 fonctionnaires, dont de nombreux employés chevronnés, et a averti que des milliers d’autres pourraient suivre. « Ils veulent les casser pour pouvoir les voler », a-t-il affirmé, en accusant la majorité actuelle de vouloir détourner des fonds destinés aux plus démunis pour enrichir les plus riches.
Biden a ensuite critiqué l’intention de prolonger les crédits d’impôts pour les milliardaires et les grandes entreprises, affirmant que ces baisses d’impôt de 2017, principalement bénéfiques aux plus riches, pourraient coûter jusqu’à 5 000 milliards de dollars. Selon lui, cela entraînera une augmentation des déficits et, inévitablement, une réduction des aides sociales.
Ce discours marque un tournant dans la carrière politique de Biden, qui semble déterminé à défendre les valeurs qu’il a promues tout au long de sa présidence. En prenant la parole sur ces enjeux cruciaux, il rappelle aux Américains l’importance de la solidarité sociale et de la protection des plus vulnérables face aux politiques économiques régressives.
