Le 22 avril, le Cachemire indien a été le théâtre d’une attaque meurtrière sans précédent. Des assaillants armés ont ouvert le feu sur un groupe de touristes à Pahalgam, faisant au moins 26 morts, selon les informations vérifiées par les autorités. Cette attaque a été qualifiée par les responsables locaux de la plus grave visant des civils depuis 25 ans.
L’attaque a eu lieu alors que des touristes profitaient des paysages pittoresques de la région. Parmi les victimes, de nombreux blessés ont été transportés dans des hôpitaux locaux, où le bilan des victimes reste encore en cours de vérification. Mehbooba Mufti, ancienne élue locale, a fermement condamné cet acte lâche, soulignant l’impact tragique sur les civils innocents.
Omar Abdullah, chef du gouvernement local, a exprimé son indignation face à cette violence ciblée, affirmant que l’attaque représente une menace sérieuse pour la sécurité des touristes dans la région. Ravinder Raina, membre du BJP, a également condamné l’attaque, rappelant que les terroristes ont ciblé des innocents venus découvrir le Cachemire.
Le groupe islamiste revendiquant l’attaque a précisé que son acte visait à dénoncer l’occupation du Cachemire et la suppression de son autonomie parlementaire en 2019. Cette violence s’inscrit dans une dynamique plus large de contestation face à la politique du Premier ministre Narendra Modi dans la région. En réponse à cette tragédie, Modi a interrompu son voyage en Arabie saoudite pour coordonner les efforts de sécurité et la traque des responsables.
