En depit des performances de production de maïs, un millions huit cent mille tonnes en 2023-2024 contre un besoin national en consommation humaine et animale de 1000.000 de tonnes, le produit est cher sur le marché béninois, une cherté décriée mais qui s’explique.
Selon Gaston Cossi Dossouhoui, Ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, l’interdiction des produits carnés à base de volaille s’avère la première raison de cette cherté. Car, <<les éleveurs ont commencé par faire beaucoup de réserves stratégiques>> pour la consommation animale. Une situation qui fait l’affaire des commerçants qui entendent tirer profit. Ces derniers dans l’attente de voir les prix s’améliorer ou grimper, font main basse sur leur stock.
Au moment, le Bénin proche du Nigéria noir son dépassement fortement sollicité de l’autre côté, ce pays étant également reconnu comme un grand producteur de volaille.
Aussi, la spéculation monte au Sahel avec une consommation importante et ils ont besoin d’en prélever au niveau des pays voisins. En raison de sa sécurité sur les côtes , le pays se trouve également dans le contexte très sollicité. Autant de pression qui font flamber la prix à l’interne.
Conscient de la situation, le gouvernement béninois aussi n’a pas croisé les bras.
Une serie de mesures a été prises et continue d’être prise. Primo, a indiqué le Ministère, il faut protéger la production domestique conformément aux règles de commerce sous régional.
Le ministre a exhorté secundo à produire davantage et mieux et c’est à cela que travaille le gouvernement et son chef en rendant disponible des semences à rendement élevé à travers des semences hybrides.
<< Aujourd’hui, si vous prenez les semences hybrides qu’il faut, là où vous aviez 1 tonne, 1,5 tonnes, vous aurez au moins 4 à 5 tonnes>>.
En clair, le Bénin Bénin n’est pas en déficit de production quant au maïs et la situation qui prévaut est bien intégré par le gouvernement qui prend déjà des mesures pour y remédier.
En témoigne le conseil des ministres d’hier mercredi où, comme c’est le cas depuis deux campagnes déjà, d’importante subvention sont octroyées sur les engrais pour faciliter la production avec de meilleurs rendements.