L’Autorité de développement des cultures arboricoles (TCDA) au Ghana a allouera 60 millions $ à la filière anacarde a annoncé William Agyapong Quaittoo, directeur général de l’organisme public, le 20 avril 2024. Il s’agit d’une cagnotte mobilisée auprès de la Banque mondiale avec l’appui du gouvernement ghanéen.

La TCDA a également souligné que 70 % du fonds mobilisé, soit 42 millions $ servira à l’installation de nouvelles unités de transformation dans les principales zones de production du pays. C’est une stratégie du gouvernement qui entend parvenir à transformer localement environ 50 % de la production locale de noix de cajou contre un niveau actuel de moins de 10 % à l’horizon 2030. « L’étude de faisabilité est en cours et nous verrons bientôt l’établissement de diverses usines de cajou dans des zones telles que les régions du Bono, du Bono-Est, de la Savane et de l’Oti, ainsi que d’autres endroits.

Cela couvre environ huit régions », assure Agyapong Quaittoo. Le cajou est l’une des filières phares du pays. En 2022, elle a généré 493 millions de dollars de recettes d’exportation. Malheureusement, des données compilées sur la plateforme Trade Map, il ressort que près de 98 % de ces exportations étaient constituées de noix de cajou brute. Ce fort investissement annoncé par la TCDA vient donc donner l’espoir d’une grande transformation, pour plus de valeur ajoutée.

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