Un avocat stagiaire a été lourdement condamné par la Cour de Répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet ) à une amende de 2 millions FCFA et à cinq ans de prison, dont trois ans ferme, pour trafic d’influence. La décision en appel, rendue le lundi 24 juin 2024, a confirmé sa culpabilité, déclenchant également un mandat d’arrêt à son encontre. Il dispose de trois jours pour faire appel en cassation.

Ce dossier complexe inclut trois autres personnes, dont un individu ayant falsifié un protocole de la Cour suprême. Ils ont tous été condamnés à cinq ans de prison et à une amende d’un million FCFA pour escroquerie et corruption passive. Leur implication découle d’accusations selon lesquelles ils auraient sollicité de l’argent auprès d’un ressortissant chinois sous prétexte de faciliter la libération de sa femme, détenue pour trafic international de drogue à haut risque.

La femme en question a été placée en détention provisoire par la juridiction spécialisée.L’affaire a connu des rebondissements juridiques après que l’avocat stagiaire a été initialement relaxé au bénéfice du doute lors du premier procès. Le parquet spécial a contesté cette décision en faisant appel, et la chambre des appels a finalement infirmé le jugement initial, conduisant à la condamnation finale.

Cette affaire souligne les défis persistants liés à la corruption et à l’abus de pouvoir au sein du système judiciaire, mettant en lumière la rigueur nécessaire dans la lutte contre de telles pratiques criminelles.

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