L’ancien président gabonais Ali Bongo a finalement mis fin à sa grève de la faim après plusieurs semaines de protestation contre le traitement réservé à sa femme et à leur fils. Selon des sources proches, sa décision aurait été motivée par une détérioration de sa santé et les supplications de son entourage.

La grève de la faim d’Ali Bongo a commencé le 14 mai en réponse à ce qu’il considérait comme une « séquestration » et des « actes de torture » infligés à sa famille. Ses avocats ont vivement dénoncé ces accusations. Sa femme Sylvia et leur fils Noureddin étaient tous deux incarcérés, ce qui avait suscité de vives inquiétudes quant à leur sort.

Cependant, quelques jours après la visite du président Brice Oligui Nguema en France, Ali Bongo a décidé de mettre fin à sa grève de la faim. On suppose qu’un accord a été conclu entre Ali Bongo et le pouvoir en place. Peu de temps après, ses deux fils, Jalil et Bilal, qui vivaient avec lui dans sa résidence, ont été autorisés à quitter le Gabon. Ils se trouvent désormais à Londres, accompagnés de leur belle-sœur Léa. Ils reçoivent actuellement un soutien psychologique en raison des mauvais traitements qu’ils auraient subis et des traumatismes qu’ils ont vécus.

La cessation de la grève de la faim d’Ali Bongo a soulagé son entourage, mais des préoccupations subsistent quant au sort de sa femme et de leur fils, alors que les vacances judiciaires commencent le 1er juillet. Il reste à voir si cet accord entre Ali Bongo et le pouvoir en place améliorera la situation de sa famille et apaisera les tensions politiques au Gabon.

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