Au Sénégal, une nouvelle arrestation fait scandale. Cheikhouna Keïta, ancien patron de la Direction de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants et président du mouvement « Force dolel Askanwi », a été arrêté sur ordre du parquet. Il est accusé d’avoir diffusé de fausses nouvelles sur le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko lors d’une émission télévisée.
Ces allégations ont soulevé une vague d’indignation, notamment de la part de Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty Sénégal, qui les a qualifiées d’inacceptables dans une démocratie. Cette arrestation met en lumière les tensions croissantes entre l’opposition et le pouvoir en place, suscitant des inquiétudes quant à la liberté d’expression et à la répression de la dissidence politique au Sénégal.
La communauté internationale a également réagi à cette arrestation, appelant les autorités sénégalaises à respecter les droits de l’homme et les principes démocratiques