Dans un climat de tension croissante, plusieurs établissements pénitentiaires en France ont été la cible d’attaques coordonnées, entraînant des inquiétudes quant à la sécurité des agents pénitentiaires et à la stabilité de l’État. Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a dénoncé ces actes comme une tentative manifeste de « déstabiliser l’État par l’intimidation ».
Les événements se sont intensifiés dans la nuit de mardi à mercredi, lorsque trois véhicules de personnel pénitentiaire ont été incendiés devant la prison de Tarascon, dans les Bouches-du-Rhône. Selon le procureur de la République, Laurent Gumbau, ces actes de vandalisme ont été perpétrés sur un parking sécurisé, ce qui soulève des questions sur l’organisation et les motivations des agresseurs.
Les attaques ne se sont pas limitées à Tarascon. Un autre véhicule, appartenant à un surveillant de la prison d’Aix-Luynes, a également été incendié devant son domicile. Jessy Zagari, délégué régional du syndicat FO Pénitentiaire, a confirmé ces actes et appelé à des mesures de sécurité renforcées pour protéger les agents.
Les motivations derrière ces attaques restent floues, mais des inscriptions « DDPF » ont été retrouvées sur les lieux, suscitant des spéculations sur l’implication de groupes organisés. Darmanin a averti que le gouvernement prendrait toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des prisonniers et du personnel pénitentiaire.
Les syndicats de la fonction publique pénitentiaire expriment leur colère et leur inquiétude face à cette escalade de violence. Ils demandent des actions concrètes et immédiates pour garantir la protection des agents, souvent exposés à des situations à risque.