Depuis que la Hongrie a pris la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne le 1er juillet, le Premier ministre hongrois Viktor Orban a suscité la controverse en s’autoproclamant médiateur dans le conflit ukrainien. Il a rencontré Vladimir Poutine au Kremlin, Xi Jinping à Pékin et même Donald Trump en Floride pour présenter sa « mission de paix ». Cette initiative a provoqué la colère des institutions européennes et des capitales européennes qui lui reprochent de parler en leur nom. Une réaction se met en place et un boycott sans précédent se profile à l’horizon.

La Commission européenne a annoncé que ses commissaires renonçaient aux réunions prévues en Hongrie en réponse à la visite controversée de Viktor Orban chez Vladimir Poutine. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a décidé que la Commission serait représentée uniquement par des hauts fonctionnaires lors des réunions informelles du Conseil prévues en Hongrie jusqu’à la fin de l’année. Cette mesure vise à exprimer le mécontentement de Bruxelles face aux actions de Viktor Orban et à marquer une position ferme envers la Hongrie. Le bras de fer entre Bruxelles et la Hongrie s’intensifie, mettant en évidence les tensions croissantes au sein de l’Union européenne.

Cette situation souligne également les divergences politiques et les défis auxquels l’UE est confrontée dans sa quête de cohésion et d’unité. Il reste à voir comment cette confrontation évoluera et quelles seront les conséquences à long terme pour les relations entre Bruxelles et Budapest.

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