En Côte d’Ivoire, la répression contre l’opposition s’intensifie avec l’arrestation et l’emprisonnement de deux membres de Générations et peuples solidaires (GPS), le parti politique dirigé par l’ancien chef rebelle et ex-Premier ministre Guillaume Soro.
Le premier cadre a été condamné à deux ans de prison ferme le 16 août 2024, tandis que le second, Kando Soumahoro, est actuellement en attente de son jugement. Ils sont accusés de maintien illégal d’un parti politique et de trouble à l’ordre public, en lien avec leur participation à une réunion de l’opposition le 9 août dernier.
Malgré la dissolution ordonnée par la justice en 2021, GPS continue à fonctionner en attendant le jugement de son pourvoi en cassation. Les avocats du parti affirment que tant que les moyens de recours ne sont pas épuisés, la dissolution n’est pas juridiquement effective.
Cette nouvelle répression contre l’opposition soulève des inquiétudes quant au respect des droits politiques et des libertés en Côte d’Ivoire.