La conférence de presse du 17 juin 2024 de Jean-Eudes Mitokpè a été marquée par des critiques virulentes à l’égard des récentes modifications du code électoral béninois. Cependant, ses accusations semblent plus motivées par des intérêts politiques personnels que par une réelle préoccupation pour la démocratie et la transparence électorale.

Mitokpè affirme que les réformes sont une attaque contre la démocratie béninoise, mais ses arguments manquent de fondement solide. Les changements apportés au code électoral visent à clarifier et à moderniser le processus électoral, garantissant ainsi des élections plus efficaces et équitables.

Au lieu de critiquer les réformes de manière constructive, Mitokpè préfère semer la peur en insinuant une tentative délibérée de museler l’opposition, en particulier celle qu’il représente. De plus, sa focalisation sur la candidature d’Olivier Boko semble motivée par des intérêts politiques personnels plutôt que par une véritable préoccupation pour la démocratie.

Accuser le gouvernement de vouloir exclure des candidats spécifiques sans preuves tangibles ne fait que polariser davantage le paysage politique et miner la confiance du public dans le processus électoral. Il est également important de noter que les réformes du code électoral ont été adoptées après un débat approfondi au Parlement, impliquant différentes perspectives politiques et juridiques.

Prétendre que ces changements sont unilatéraux et antidémocratiques ignore la réalité du processus législatif et le consensus nécessaire pour toute réforme de cette envergure. Somme toute, la réaction de Jean-Eudes Mitokpè semble plus motivée par des considérations politiques que par un véritable engagement envers la démocratie et la transparence.

Critiquer pour critiquer sans proposer d’alternatives constructives ne fait que renforcer les divisions politiques et compromettre les avancées démocratiques au Bénin.

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