Au Togo, l’attention se tourne vers la santé de Karrou Wawim, un homme d’une quarantaine d’années détenu depuis fin 2018 sans avoir été jugé. Il a été arrêté dans un contexte de contestations des résultats des élections législatives par une coalition d’opposition. Selon l’Association des victimes de la torture au Togo (Asvitto), il est l’un des 14 individus arrêtés à cette période, parmi lesquels deux ont été libérés en début d’année.

Les proches de Karrou Wawim s’inquiètent de son état de santé, devenu préoccupant après plusieurs années de détention. Son avocat, Maître Raphael Kpandé Adzaré, affirme que son cas n’est pas isolé et que de nombreux autres détenus sont également malades, certains ayant subi des actes de torture, tels que des décharges électriques.

Il souligne que ces personnes arrêtées sont principalement soupçonnées de troubles à l’ordre public ou de tentative d’atteinte à la sûreté de l’État, mais qu’il s’agit en réalité de détenus d’opinion.

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