Donald Trump, l’ancien président des États-Unis, a été dispensé de peine vendredi par un juge de Manhattan après sa condamnation pénale pour des paiements secrets effectués à la star du cinéma adulte Stormy Daniels. Cette décision met fin à une saga judiciaire qui a capté l’attention du pays et fait de Trump le premier président élu à être condamné pour des faits criminels.
Lors de l’audience, qui s’est tenue par vidéo, le juge a statué qu’aucune peine privative de liberté ne serait infligée à Trump, permettant ainsi à l’ancien président de prendre ses fonctions à la Maison Blanche dans quelques jours, malgré la gravité de sa condamnation. À 78 ans, Trump entre dans le Livre des Records de l’histoire américaine, arborant le titre de « repris de justice ».
Le verdict prononcé en mai dernier avait reconnu Trump coupable de 34 chefs d’accusation liés à un paiement de 130 000 dollars versé à Stormy Daniels, dans le but d’acheter son silence sur une affaire présumée d’adultère survenue en 2006, durant sa campagne électorale de 2016. Ce pot-de-vin avait suscité des débats intenses, soulevant des questions sur l’éthique et la légalité de ses actions.
À l’audience, Trump a exprimé son indignation face à ce qu’il appelle une “honte pour le système”. « Je suis le premier président élu à subir cela. C’est une campagne politique orchestrée contre moi », a-t-il déclaré, tout en maintenant sa position contre l’établissement politique et judiciaire qu’il accuse de partialité.
Les partisans de Trump voient en lui une cible de harcèlement politique, tandis que ses détracteurs soutiennent que la justice doit être appliquée de manière équitable, quelle que soit la stature de l’individu concerné. L’affaire rappelle les tensions toujours présentes dans le paysage politique américain, où la loyauté envers des figures politiques peut souvent être plus forte que l’engagement envers le système judiciaire.