Emmanuel Macron entame une visite officielle en Égypte les 7 et 8 avril, marquée par une préoccupation majeure : la situation à Gaza. C’est la quatrième fois depuis son élection en 2017 que le président français se rend dans ce pays clé du Moyen-Orient. Cette fois-ci, la question du cessez-le-feu sera au centre des discussions, alors qu’Israël a intensifié ses bombardements sur l’enclave.

Le point d’orgue de la visite se déroulera le 8 avril à El-Arich, une ville portuaire du Sinaï, où transite l’aide humanitaire à destination de Gaza via le terminal de Rafah. Macron souhaite mettre en lumière son engagement en faveur d’un cessez-le-feu, qualifiant la situation actuelle de « retour en arrière dramatique ». Il rencontrera des représentants du Croissant Rouge égyptien et des ONG, afin de souligner l’urgence des questions humanitaires et sanitaires face à la détresse de la population gazaouie.

Arrivé au Caire le 6 avril, Macron a commencé son séjour par une visite privée du nouveau Grand musée égyptien, qui n’est pas encore ouvert au public. Le 7 avril, il participera à un sommet trilatéral avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le roi Abdallah de Jordanie, deux acteurs essentiels dans la gestion de la crise. Cette visite témoigne de l’engagement continu de la France sur la question de Gaza, malgré l’attention portée récemment sur la guerre en Ukraine.

Parallèlement, l’Égypte, dont l’économie traverse une période difficile, s’apprête à signer plusieurs accords de coopération avec la France, notamment dans les domaines universitaire et des investissements. La visite de Macron est perçue comme un soutien au plan égyptien pour la reconstruction de Gaza, qui préconise de ne pas évacuer les Palestiniens, contrairement aux exigences formulées par l’ancien président américain Donald Trump.

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