La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé la fermeture de son bureau en Côte d’Ivoire d’ici 2025. Cette décision, motivée par des arbitrages budgétaires, intervient après les enquêtes menées sur les violences survenues lors des crises de 2002 et 2010, notamment le procès de l’ex-président Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, acquittés en mars 2021.

Alors que le gouvernement ivoirien se félicite de cette décision en soulignant le bon fonctionnement de ses juridictions nationales, plusieurs associations de victimes expriment leurs inquiétudes. Drissa Bamba, président du Mouvement ivoirien des droits de l’Homme, s’interroge sur le sort des 3 000 victimes de la crise de 2010. De son côté, Willy Neth de la Ligue ivoirienne de Défense des Droits de l’Homme regrette le manque de communication de la CPI envers les victimes.

La clôture imminente des enquêtes menées par la CPI suscite des craintes et des interrogations parmi les associations de victimes, qui appellent à une meilleure prise en compte de leurs préoccupations.

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