Le Liban est confronté à une escalade des tensions suite à une frappe israélienne qui a tué un haut commandant du Hezbollah. Cette attaque risque de provoquer une escalade majeure dans la région, avec des représailles de la part du mouvement chiite libanais.
Le Hezbollah a annoncé la mort de Mohammed Nasser, l’un de ses chefs militaires, dans une frappe israélienne dans le sud du Liban. Nasser était l’un des trois hauts gradés du Hezbollah déployés dans la région pour faire face à l’armée israélienne. Il commandait l’unité Aziz, chargée de défendre la zone frontalière occidentale du sud du Liban. Il s’agit de la troisième perte importante pour le Hezbollah dans la région depuis le début des violences entre le mouvement pro-iranien et Israël en octobre dernier.
Le 11 juin, Taleb Sami Abdallah, commandant d’un des secteurs du sud du Liban, avait également été tué dans une frappe israélienne. En réponse à cette attaque, le Hezbollah a déclaré avoir tiré « 100 roquettes » sur des positions israéliennes. Cette escalade des hostilités fait craindre une détérioration de la situation dans la région.
La communauté internationale appelle à la retenue et exhorte toutes les parties à s’engager dans un dialogue constructif pour éviter une escalade plus importante. La situation au Liban est déjà fragile, avec une crise économique et politique qui a conduit à des manifestations massives dans le pays.
