Le président Emmanuel Macron a créé la surprise lors d’un entretien télévisé en annonçant la cession de Mirage 2000-5 à l’Ukraine. Cette décision marque un revirement de la position française, qui avait précédemment indiqué que la livraison d’avions de combat n’était pas la première demande des Ukrainiens.
Ce revirement est d’autant plus surprenant que le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, avait récemment déclaré devant la représentation nationale que la France disposait de peu de Mirage 2000-5. En effet, l’armée de l’air française est déjà contrainte par des effectifs limités, comme l’explique Franck Alexandre, journaliste spécialiste défense. L’entretien de ces avions représente également un immense défi.
C’est pourquoi la priorité avait été donnée aux F-16, qui ont été cédés par les Pays-Bas, le Danemark, la Norvège et la Belgique. Les pilotes ukrainiens sont actuellement formés sur ces appareils. La décision de la France de céder des Mirage 2000-5 à l’Ukraine souligne l’importance stratégique de ce pays dans la région. Elle témoigne également de la solidarité de la France envers l’Ukraine dans son combat pour l’intégrité territoriale.
Cette cession d’avions de combat renforce les capacités de défense de l’Ukraine et représente un soutien concret de la part de la France. Elle permettra aux forces ukrainiennes de bénéficier de l’expertise française et de renforcer leur capacité à faire face aux défis sécuritaires auxquels elles sont confrontées.
L’annonce de la cession des Mirage 2000-5 à l’Ukraine ouvre également de nouvelles perspectives de coopération entre les deux pays dans le domaine de la défense. Cette collaboration renforcée contribuera à la sécurité et à la stabilité de la région.
