Le président de la transition burkinabè, Ibrahim Traoré, a récemment exprimé ses préoccupations concernant les autorités ivoiriennes lors d’une interview télévisée. Il a dénoncé leur hypocrisie et les a accusées d’héberger les déstabilisateurs de son régime. Jusqu’à présent, Abidjan n’a pas officiellement réagi à ces accusations.
Cette interview survient après une rencontre entre le ministre ivoirien de la Défense, Téné Birahima Ouattara, et son homologue burkinabè, le général Kassoum Coulibaly, le 19 avril. Cette réunion avait suscité un certain espoir, car les deux pays partagent une frontière de plus de 500 kilomètres. Cependant, cette rencontre semble avoir plutôt renforcé les tensions entre les deux voisins.
La déclaration d’Ibrahim Traoré souligne les inquiétudes croissantes quant à la stabilité de la région. Les relations entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire sont cruciales pour la sécurité et le développement de la sous-région ouest-africaine. Il est donc essentiel que les deux pays trouvent des solutions pacifiques pour résoudre leurs différends et renforcer leur coopération.
Cependant, il est important de noter qu’aucune réaction officielle n’a été émise par les autorités ivoiriennes jusqu’à présent. Il est donc nécessaire de suivre de près l’évolution de la situation et d’espérer que des mesures diplomatiques seront prises pour apaiser les tensions entre les deux pays voisins.