Au Burkina Faso, l’attaque jihadiste survenue samedi dernier à Barsalogho, dans le Centre-Nord du pays, continue de susciter la tristesse, la consternation et la colère parmi la population. Des centaines de blessés ont été évacués vers les hôpitaux de Ouagadougou et de Kaya, la ville la plus proche où le personnel médical fait face à un afflux massif de victimes.

Bien que les autorités de transition n’aient pas encore donné de bilan officiel, les sources sécuritaires et civiles estiment que l’attaque aurait fait plus de 300 blessés et plus de 200 morts, parmi lesquels des militaires, des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et de nombreux civils, y compris des femmes et des enfants.

Le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (Jnim), affilié à al-Qaïda, a revendiqué l’attaque et a diffusé une vidéo montrant des dizaines de corps abandonnés dans des tranchées. Cette nouvelle tragédie soulève une fois de plus la menace persistante du terrorisme au Burkina Faso et met en lumière la nécessité d’une réponse ferme et unie pour lutter contre ces groupes armés.

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