Le Mozambique est confronté à une catastrophe humanitaire après que le cyclone Chido ait ravagé plusieurs provinces du pays, faisant au moins 34 victimes selon l’Institut national mozambicain de gestion des risques et désastres. Les premiers signaux de la tempête ont été observés samedi, lorsqu’elle a touché l’archipel de Mayotte, entraînant des destructions considérables.

Dans la province de Cabo Delgado, le cyclone a fait des ravages, tuant 28 personnes. Les rues, désormais jonchées de débris, témoignent de la force dévastatrice du vent et des pluies torrentielles. Les autorités locales s’efforcent d’évaluer les dégâts et de porter assistance aux populations touchées.

Trois décès supplémentaires ont été signalés dans la province de Nampula, tandis qu’un bilan similaire a été constaté dans la province de Niassa. Les équipes de secours, composées de militaires et de professionnels de l’aide humanitaire, se sont mobilisées pour venir en aide aux sinistrés. Ils mettent en place des centres d’hébergement et distribuent de la nourriture, de l’eau potable et des fournitures médicales.

Face à cette situation critique, le gouvernement du Mozambique a appelé à l’aide internationale pour soutenir ses efforts de secours. De nombreuses ONG et agences humanitaires se préparent à intervenir sur le terrain pour aider les personnes déplacées et assurer une réponse rapide aux besoins les plus urgents.

Ce cyclone vient exacerbée une crise humanitaire déjà en cours dans le pays, où des millions de personnes souffrent des conséquences de conflits, de pauvreté, et de vulnérabilités alimentaires. Les événements de ces derniers jours rappellent l’importance d’une préparation adéquate face aux catastrophes naturelles, dans un pays régulièrement touché par des phénomènes climatiques extrêmes.

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