Des attaques d’envergure ont eu lieu à Bamako ce mardi, ciblant l’école de la gendarmerie de Faladié et une base militaire de l’aéroport. Revendiquées par le Jnim lié à al-Qaïda, ces attaques ont causé « quelques pertes en vies humaines », selon les autorités, tandis que le groupe terroriste affirme avoir infligé « de lourdes pertes aux mercenaires de Wagner », et avoir détruit de nombreux équipements.
Selon des témoins, l’attaque a provoqué de nombreux morts et de nombreux blessés ont été conduits dans les hôpitaux de la capitale. L’attaque, qui intervient en pleine célébration de l’anniversaire de la gendarmerie malienne, créée le 17 septembre 1960, est d’autant plus symbolique.
Alors que le président de l’AES affirmait que les groupes terroristes étaient « considérablement affaiblis », cette attaque tragique remet en question cette affirmation. De plus, le choix des lieux -l’école de la gendarmerie où étaient détenus des militaires devant être jugés dans une affaire importante pour le pays- souligne la portée symbolique de ces attaques.