Le sommet du G7 s’est ouvert en Italie, dans la région des Pouilles, et est marqué par les tensions géopolitiques qui préoccupent les sept plus puissantes démocraties du monde.

Les discussions porteront notamment sur les crises en Ukraine et à Gaza, ainsi que sur les relations avec la Chine, la lutte contre le réchauffement climatique et la dette des pays en développement.

Le lieu choisi pour ce sommet, Borgo Egnazia, offre un cadre enchanteur et isolé, propice aux échanges entre les dirigeants. Outre les pays membres du G7 (États-Unis, Japon, Allemagne, France, Italie, Canada et Royaume-Uni), des invités spéciaux tels que l’Ukraine, l’Inde, le Brésil, l’Algérie, le Kenya et même le pape François participent également aux discussions.

Le pape François, qui assiste pour la première fois à un sommet du G7, prévoit d’avoir des rendez-vous bilatéraux pour discuter des dangers de l’intelligence artificielle non maîtrisée. Il appellera également à la paix, alors que les discussions se concentreront sur la recherche d’une trêve à Gaza.

Parmi les principaux dossiers à l’ordre du jour, la question ukrainienne occupe une place centrale. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky espère obtenir des nouvelles encourageantes, car les dirigeants du G7 ont convenu d’utiliser les avoirs gelés de la Russie pour aider financièrement l’Ukraine dans son effort de guerre.

Cette décision a été prise après des mois de désaccord entre les pays occidentaux sur la manière d’accorder à Kiev une partie des bénéfices générés par les avoirs russes gelés. Un montant total de 300 milliards de dollars de la Banque centrale russe est actuellement inaccessible dans le monde.

Certains pays, comme l’Allemagne, la France et l’Italie, s’inquiètent des conséquences légales et de la stabilité du marché européen en cas de saisie directe de ces fonds. Les États-Unis ont proposé de prêter 50 milliards de dollars à l’Ukraine d’ici la fin de l’année, remboursables grâce aux profits générés par les avoirs russes en Europe.

Cette somme garantirait le financement de l’effort de guerre de Kiev jusqu’en 2025, en complément des 11 milliards d’euros déjà alloués par l’Union européenne. En parallèle, les États-Unis ont annoncé de nouvelles sanctions contre la Russie, visant à empêcher Moscou de contourner les sanctions occidentales et à limiter son accès à des équipements technologiques utilisés dans le conflit avec l’Ukraine.

Ces sanctions plus larges ciblent également la Chine et son rapprochement économique avec la Russie, qui pourrait soutenir cette dernière dans la guerre. Les dirigeants du G7 envisagent d’interpeller directement Pékin dans leur déclaration finale.

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