Le Tchad a assisté à un moment historique alors que Mamahat Déby, fils du défunt président Idriss Déby Itno, a prêté serment en tant que nouveau président du pays. Cette cérémonie marque la fin d’une période de transition tumultueuse, marquée par une répression féroce de l’opposition.

Dans son discours, Mamahat Déby a souligné l’importance du retour à l’ordre constitutionnel et a promis d’être le président de tous les Tchadiens, sans distinction d’origine ou de sensibilité. Il a également nommé Allamaye Halina, ancien ambassadeur du Tchad en Chine, au poste de Premier ministre.

Cependant, cette nomination n’a pas été sans controverse. L’ex-opposant Succès Masra, qui avait été nommé Premier ministre il y a quatre mois, a présenté une candidature rivale qualifiée par l’opposition de simple vernis démocratique. Malgré sa revendication de victoire, Masra n’a recueilli que 18,54 % des suffrages officiellement. Il a finalement démissionné et était absent lors de la cérémonie d’investiture.

La nomination d’Allamaye Halina en tant que Premier ministre est perçue comme un choix stratégique de Mamahat Déby, visant à renforcer les relations diplomatiques avec la Chine. Cependant, l’opposition continue d’appeler à la fin de ce qu’elle qualifie de dynastie Déby, qui a dirigé le pays pendant 34 ans.

La prestation de serment de Mamahat Déby et la nomination d’Allamaye Halina marquent un nouveau chapitre dans l’histoire politique du Tchad. Il reste à voir comment le nouveau président s’efforcera de répondre aux attentes de tous les Tchadiens et de relever les défis auxquels le pays est confronté.

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