Le Liban a franchi une étape cruciale dans sa quête de stabilité politique avec la nomination de Nawaf Salam au poste de Premier ministre. Le président Joseph Aoun a annoncé cette décision ce lundi, soulignant l’importance de former rapidement un nouveau gouvernement face aux défis économiques et sociaux pressants que le pays traverse.
Nawaf Salam, président de la Cour internationale de justice (CIJ), est connu pour son engagement envers la justice et les droits de l’homme. Sa nomination survient alors que le Liban fait face à une crise politique prolongée, exacerbée par des tensions internes et une situation économique désastreuse. Le choix de Salam est perçu par beaucoup comme un signal de volonté de réforme et de renouveau.
La présidence a précisé que le nouveau Premier ministre est actuellement à l’étranger, mais qu’il devrait revenir au Liban dès demain pour entamer les discussions concernant la formation de son cabinet. Antoine Chouqeir, directeur général de la présidence, a également évoqué les consultations parlementaires qui ont précédé cette nomination, indiquant un consensus politique nécessaire pour avancer.
Les défis qui attendent Nawaf Salam sont nombreux. Le Liban doit non seulement faire face à une crise économique et financière sans précédent, mais également à des questions de gouvernance, de corruption et de tensions sectaires. Les attentes de la population sont élevées, et la pression sur le nouveau gouvernement sera forte pour apporter des solutions concrètes et rapides.