Dans une démarche saluée par de nombreux observateurs, 421 personnalités, dont des figures politiques et juridiques éminentes, ont cosigné une lettre ouverte exprimant leur profonde préoccupation quant à l’état de santé de Jean-Jacques Wondo, condamné à mort en première instance à Kinshasa pour tentative de coup d’État. Cette lettre, adressée aux autorités belges, appelle à une intervention des pouvoirs publics pour garantir des soins médicaux adéquats à Wondo.
Parmi les signataires de cette lettre figurent des noms reconnus, tels que la présidente sortante de la Chambre des représentants, Eliane Tillieux, le procureur général de Bruxelles, Frédéric Van Leeuw, ainsi que l’ex-ministre régional, Hervé Hasquin. D’autres personnalités, dont l’ex-vice-présidente de la Cour européenne des droits de l’Homme, Françoise Tulkens, et Frédéric Delcor, administrateur général de la Fédération Wallonie-Bruxelles, se sont également jointes à l’appel, renforçant la pression sur les autorités congolaises concernant les droits de leur compatriote.
La lettre souligne l’« urgence médicale » de la situation en demandant une « prise en charge hospitalière urgente » pour M. Wondo, ainsi que la réalisation d’examens médicaux essentiels pour évaluer son état de santé. Les signataires se préoccupent particulièrement de la possibilité d’un « empoisonnement », une allégation qui, si elle était avérée, aggraverait davantage la gravité de la situation.
Jean-Jacques Wondo Omanyundu, citoyen belge et expert en questions militaires, a été incarcéré depuis huit mois à la prison de N’DOLO à Kinshasa. Son arrestation fait suite à des accusations concernant une prétendue tentative de coup d’État, mais les conditions de son procès et sa détention suscitent des inquiétudes croissantes quant à l’équité et à la transparence de la justice congolaise.
Dans un contexte où les droits de l’homme en République démocratique du Congo sont régulièrement mis en question, cette lettre ouverte vise à sensibiliser les autorités belges et internationales sur la nécessité de protéger ceux qui se trouvent dans des situations à risque. Les signataires demandent une intervention auprès de leurs homologues congolais afin d’assurer que TOUTES les mesures soient prises pour garantir la sécurité et la santé de Jean-Jacques Wondo.