Face à la persistance du travail des enfants et du travail forcé, le gouvernement béninois renforce ses efforts pour éradiquer ces pratiques néfastes.

Léa Estelle Akpovo Honfo, secrétaire générale adjointe du ministère du Travail et de la Fonction publique (MTFP), met en lumière les actions entreprises par le gouvernement pour mettre un terme à ces violations des droits humains.

À travers des opérations d’inspection, 7000 enfants ont été retirés des marchés, une initiative applaudie par Akpovo Honfo comme un pas significatif dans la lutte contre ces pratiques. Malgré ces efforts, le travail des enfants et le travail forcé persistent, alimentant les profits de certains individus sans scrupules au détriment du bien-être des enfants et des adultes. Ces pratiques privent les enfants de leur droit fondamental à l’éducation et les exposent à des risques pour leur santé et leur sécurité.

Dans cette perspective, le projet sur les indicateurs du travail forcé (Flip) prend une importance capitale. Lancé à Cotonou avec le soutien financier du gouvernement américain et mis en œuvre par l’ONG Vérité, ce projet vise à fournir aux entreprises des outils pour éliminer les abus en matière de travail et à donner aux travailleurs les moyens de faire respecter leurs droits. Il offre également des ressources partagées pour sensibiliser et encourager à l’action, tout en contribuant à l’élaboration de politiques gouvernementales en matière de travail et de droits de l’homme. Il est essentiel de reconnaître les formes les plus graves de travail des enfants, notamment le travail forcé, qui représente une violation flagrante des droits de l’homme.

Des pratiques telles que la vente et la traite des enfants, ainsi que le recrutement forcé en vue de les utiliser dans des conflits armés, exigent une réponse urgente et concertée de la part des gouvernements, des entreprises et de la société civile.

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