Le président français, Emmanuel Macron, a récemment exprimé son engagement à jouer un rôle de facilitateur dans le conflit qui oppose le gouvernement congolais et les rebelles de l’AFC/M23 dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Dans une interview accordée à TV5 Monde, le chef d’État a réaffirmé l’importance d’une solution politique pour mettre fin aux tensions dans la région.
Selon Emmanuel Macron, la France entend jouer un rôle de facilitateur dans le dialogue entre les acteurs de la région afin de garantir l’intégrité territoriale et la souveraineté des États. Il a souligné que la situation humanitaire à l’est de la RDC était « terrible » et que la France œuvrerait pour l’unification des efforts dans cette crise.
Le président français a également rejeté toute idée de « double standard » dans les relations internationales, affirmant que la souveraineté et l’intégrité territoriale des nations africaines, notamment la RDC, devaient être respectées. Il a ainsi réaffirmé son engagement à respecter la souveraineté des nations africaines et à soutenir la désescalade politique et ethnique dans la région.
Emmanuel Macron a par ailleurs démenti les accusations de relations ambiguës avec le Rwanda, affirmant que la France avait travaillé à restaurer des relations saines avec ce pays après le génocide rwandais de 1994. Il a également rappelé que des discussions étaient en cours avec plusieurs dirigeants de la région, notamment le président togolais Faure Gnassingbé, médiateur désigné par l’Union africaine.
Le président français a exprimé son souhait de voir la France jouer un rôle de facilitateur dans le dialogue entre les acteurs de la région. Il a souligné que la France ne voulait pas voir revenir des tensions ethniques dans cette région et que son objectif était de trouver une solution pacifique à la crise.
« Ce que nous voulons faire, c’est par la discussion et avec la RDC, le Rwanda et toute la sous-région, trouver un chemin pour que l’intégrité territoriale, la souveraineté, le respect des intérêts de chacun, la désescalade politique et ethnique se fasse », a déclaré Emmanuel Macron.
Le président français a également abordé les accusations formulées par certains en RDC selon lesquelles la France entretient des relations ambiguës avec le Rwanda. Il a rejeté ces accusations, affirmant que la France avait travaillé à restaurer des relations saines avec le Rwanda après le génocide.
« Pendant des décennies, la France a eu une relation paralysée avec le Rwanda après le génocide, et à cause d’un passé difficile à surmonter. Mais je me félicite du travail patient que nous avons fait ces dernières années (…) pour restaurer des relations saines et lucides sur notre mémoire commune avec le Rwanda », a-t-il déclaré.
**La souveraineté des nations africaines**
Emmanuel Macron a réaffirmé son engagement à respecter la souveraineté des nations africaines, notamment la RDC. Il a souligné que l’intégrité territoriale et la souveraineté des États devaient être respectées et que la France ne voulait pas appliquer de « double standard » dans ses relations internationales.
« Je suis pour la souveraineté, l’intégrité territoriale partout. Il ne doit pas y avoir de double standard. On ne peut pas dire quand il s’agit de l’Ukraine : ‘On a un problème avec les frontières internationales’. Et quand il s’agirait de la RDC : ‘On accepte que les étrangers, les voisins, viennent mettre la main sur des ressources' », a-t-il déclaré.
