Selon des informations révélées par le quotidien américain New York Times, les États-Unis envisagent de réformer leur diplomatie et de réduire drastiquement leur présence en Afrique. Cette décision, qui n’a pas encore été officialisée, fait partie d’un projet de décret présidentiel encore secret qui prévoit une « réorganisation structurelle totale » du département d’État américain.
Le projet de restructuration du département d’État prévoit la suppression de plusieurs bureaux chargés de questions telles que le changement climatique, la démocratie et les droits de l’homme. Ces sujets sont régulièrement attaqués par l’administration Trump. La réduction de la présence diplomatique américaine en Afrique s’inscrit dans une volonté de revoir les priorités géopolitiques des États-Unis.
Le continent africain n’apparaît plus comme une zone prioritaire pour les États-Unis. Selon le projet, l’Afrique ne fait plus partie des quatre zones du monde où la présence américaine est jugée importante, à savoir l’Eurasie, le Moyen-Orient, l’Amérique latine et l’Asie-Pacifique. Le bureau pour l’Afrique serait ainsi supprimé et remplacé par un « bureau de l’envoyé spécial pour les affaires africaines » qui dépendrait du Conseil national de sécurité interne de la Maison Blanche.
Cette réduction de la présence diplomatique américaine en Afrique pourrait avoir des implications importantes pour la politique étrangère des États-Unis sur le continent. Les ambassades américaines en Afrique pourraient être réduites ou fermées, ce qui pourrait avoir des conséquences pour les relations entre les États-Unis et les pays africains.
Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a toutefois nié ces préparatifs de restructuration, affirmant que les États-Unis continuent de considérer l’Afrique comme une région importante pour leur politique étrangère. Il reste à voir si cette déclaration officielle sera suivie d’effets concrets.
La réduction de la présence diplomatique américaine en Afrique pourrait avoir des conséquences importantes pour le continent. Les États-Unis pourraient perdre de leur influence dans les régions où ils sont actuellement présents, ce qui pourrait profiter à d’autres puissances, telles que la Chine ou la Russie.