Dans une avancée significative pour la démocratie togolaise, le pays se prépare à inaugurer son tout premier Sénat, prévu pour le 2 février 2025. Cette institution, qui marque le passage effectif à la Ve République, verra le jour grâce à la promulgation de nouveaux textes législatifs publiés récemment au Journal officiel.
Le futur Sénat togolais sera composé de 61 membres, dont 41 seront élus au suffrage universel indirect par les grands électeurs, à savoir les conseillers régionaux et locaux. Ces derniers seront appelés à voter pour leurs représentants pour un mandat de six ans. Les 20 autres membres, quant à eux, seront désignés directement par le président Faure Gnassingbé, accentuant ainsi l’importance de l’exécutif dans ce nouveau cadre législatif.
Les sénatoriales se dérouleront dans 39 circonscriptions électorales, un processus qui promet d’apporter une dynamique nouvelle au paysage politique togolais. Pour être éligibles, les candidats devront remplir certaines conditions : ils doivent avoir au moins 35 ans, jouir de leurs droits civils et politiques, et résider au Togo depuis au moins six mois.
Le Sénat se réunira deux fois par an, pour des sessions ordinaires de trois mois chacune, programmées pour les mois d’avril et d’octobre. Cette nouvelle institution est attendue pour renforcer le système législatif du pays et offrir une plateforme permettant de représenter plus efficacement les différentes régions du Togo.
