Une explosion tragique survenue ce jour dans une école islamique située dans la grande banlieue d’Abuja a causé la mort d’au moins deux personnes. D’après les premières informations, les victimes seraient deux hommes originaires de l’État de Katsina, dans le nord-ouest du pays, qui ont déclenché par erreur un engin explosif qu’ils transportaient.
L’incident s’est produit à l’entrée de l’établissement scolaire lorsque l’élément explosif, porté par l’un des assaillants, a explosé. Selon le porte-parole de la police, les deux hommes sont morts sur le coup. En outre, un troisième homme et une vendeuse, se trouvant à proximité, ont été grièvement blessés dans l’explosion. Les autorités signalent qu’ils ont été rapidement transférés à l’hôpital pour recevoir des soins médicaux.
Les forces de l’ordre, notamment l’unité de déminage de la police nigériane, ont confirmé que l’explosion était due à un engin explosif volatile. La police a procédé à l’arrestation du directeur de l’école, qu’elle place en garde à vue dans le cadre de l’enquête en cours.
Les raisons menant à la présence de cet engin à l’intérieur de l’école ne sont pas encore claires, mais il s’agit d’une situation alarmante dans un pays déjà éprouvé par la violence. L’enquête vise à déterminer les circonstances précises qui ont conduit à ce drame.
Cette explosion fait tristement écho aux attaques à la bombe qui ont frappé la capitale entre 2014 et 2015, période marquée par l’insurrection jihadiste au Nigeria. De nombreux Ghanéens vivent encore dans la peur des actes de violence inopinée, et cette nouvelle tragédie n’est pas sans raviver de vieux souvenirs douloureux.
Par ailleurs, ces dernières semaines, des incidents similaires impliquant des engins explosifs ont été signalés dans plusieurs États du nord-ouest du Nigeria. Dans cette région, des groupes armés, souvent désignés sous le terme de « bandits », continuent de semer le désordre et la terreur, exacerbant la crise de sécurité qui ronge le pays.
Le gouvernement nigérian est de plus en plus sous pression pour renforcer les mesures de sécurité et protéger les citoyens, particulièrement dans un contexte où des attaques aléatoires continuent de faire des victimes innocentes. La société civile appelle à une réponse plus forte de la part des autorités pour garantir la sécurité des établissements scolaires et des communautés, afin d’éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.
